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La mort de Tapie

Les meilleures « punchlines » de Bernard Tapie

Durant sa carrière de dirigeant sportif, Bernard Tapie a enchaîné les sorties médiatiques mémorables, entre attaques assassines et bons mots. Sur ses joueurs En février 1986, après une défaite de l’OM, alors que Bernard Tapie venait de reprendre le club. « Je n’aurais jamais pensé qu’ils étaient aussi mauvais » En 1991, au sujet de Didier Deschamps, qui avait refusé de partir au PSG alors que Tapie le poussait au départ. « J’aime les types qui me tiennent tête » En 1992, alors que Boli s’était plaint d’un retard de paiement. « Je suis capable de mettre n’importe qui en D3 (Division 3). Boli compris » En septembre 1989, après une défaite de l’OM à Auxerre. « Il y a chez nous beaucoup trop de joueurs qui ont leur passé derrière eux » Février 1989, alors que Cantona est suspendu à l’OM, Tapie explique qu’il n’a pas trouvé de porte de sortie à son joueur. « Puisque personne ne veut d’Éric Cantona » En mai 1989. « Quand on a un Germain, on ne va pas chercher un Deschamps » Sur ses entraîneurs En avril 2001, au moment d’expliquer le limogeage de Janvier Clemente. « Je n’ai pas le temps d’apprendre l’espagnol en une semaine » Raymon Goethals a raconté après son passage à l’OM que Bernard Tapie l’appelait parfois en pleine nuit pour lui demander sa compo d’équipe pour le lendemain. L’entraîneur lui répondait qu’elle dépendait du « quadrillage du terrain », ce qui ne manquait pas d’agacer son président. « Toi, le Belge, tu me fais chier avec ton quadrillage du terrain mais si tu perds dimanche, je te vire » Au sujet de Franz Beckenbauer, qu’il avait attiré puis poussé vers la sortie en 1990. « Et qui avait les couilles de virer le champion du monde au bout de deux mois si c’est pas moi… », avait-il ajouté. « Beckenbauer est le meilleur du monde… avec des Allemands » Août 1990, alors que Beckenbauer est sur le point de rejoindre l’OM et de remplacer Gili. « Gili est devenu ce qu’il est parce que je l’ai décidé. Rien à l’époque ne le prédestinait à devenir entraîneur de l’OM », ajoute-t-il. « C’est moi qui ai fait Gili » En octobre 2016 au « Parisien », alors que l’entraîneur espagnol venait d’être limogé. « C’est le pire de tout ce que j’ai vu », avait-il ajouté. « Michel peut nous emmener en Ligue 2 » En septembre 2014 à « L’Équipe », alors que Bielsa venait de critiquer le président marseillais Vincent Labrune. « Quand on est à l’OM, un club qui a un tout autre palmarès que le sien, on se comporte correctement […]. Je l’aurai lourdé dans la seconde. » « Pour qui se prend Bielsa ? » Sur l’affaire VA-OM En mars 1995, lors du procès VA-OM, au sujet de l’ancien directeur sportif de l’OM. « Si Bernès a été un toutou, ce n’est pas un yorkshire mais plutôt un berger allemand » En mars 1995, lors du procès VA-OM. « Cette affaire-là m’a fini, ruiné : elle m’a mis dans une situation personnelle, professionnelle et politique qui s’appelle le néant » Décembre 1994, alors qu’il quitte l’OM. « Si, au lieu de VA-OM, il y avait eu VA-Monaco, ça n’aurait pas duré une semaine » « J’ai menti, mais c’était de bonne foi » En septembre 1993, au sujet des perquisitions menées dans ses bureaux par le juge Beffy dans le cadre de l’affaire VA-OM. « À l’heure où je vous parle, il y a encore dix policiers qui font une perquisition dans mes bureaux. On en est à la sixième et 45 policiers l’ont fouillé depuis deux mois. » « À mon avis, il ne reste que de la moquette à soulever » Sur les médias En juillet 1989, alors qu’il venait de limoger Michel Hidalgo. « Ce n’est pas possible. Il y avait trois types et leurs caméras sur le toit, en face de mes bureaux, pour tenter de prendre des images de mon entretien avec Hidalgo. » « Quel pays de merde ! Cette attitude des médias me rend malade » En mars 1998 « Je ne mâche du chewing-gum que dans deux cas de figure : quand je regarde un match qui concerne l’OM (à cause des nerfs) et quand je lis « L’Équipe » (toujours à cause des nerfs » En octobre 1990, alors que les médias lui demandaient si Beckenbauer avait voulu marquer son territoire en titularisant Gaëtan Huard contre son avis. « Dommage qu’il n’y ait pas un territoire pour les imbéciles, car il y aurait ainsi de la place ailleurs » En septembre 1998. « « L’Équipe » veut être la Bible et jouer les donneurs de leçons. La Bible nous fait chier » Sur les affaires et sur son style « Quand vous êtes dans le sens contraire du courant et que vous nagez vite, vous reculez moins que les autres » Émission de Patrick Sabatier Le jeu de la vérité (1985) « J’aime plus le boulot qu’une fille dans mon plumard » En févier 1983 dans « L’Économie » « On sait que je suis un affairiste, mais c’est pas dangereux car je le porte sur ma gueule, je ne trompe personne » Cité par T. Saussez, Tapie-Le-Pen, les jumeaux du populisme (Édition n°1, 1992). « Ma seule ambition, c’est d’être Bernard Tapie » « Si moi je veux parler sans grossièreté, je peux le faire, mais ça paraîtra aussi naturel que si Giscard disait : « J’en ai plein les couilles. » » « S’il y a une chose que je sais faire, c’est du blé » Sur les dirigeants de l’OM À Yahoo Sports en octobre 2016. « Il va falloir, soit qu’il casse sa tirelire un peu plus fort, soit qu’il trouve des ressources complémentaires. » « McCourt ne sait pas ce que ça vaut un joueur » Dans le cadre des écoutes menées sur les transferts suspects de l’OM, cette phrase de Bernard Tapie lancée à Jean-Pierre Bernès en 2011 au sujet de Margarita Louis-Dreyfus est apparue. « Attends, il faut qu’ils dégagent […] enfin, ça n’existe pas ! On n’achète pas un club comme ça pour faire joujou, parce que son fils il aime le foot ! » En mars 2016, à propos de Vincent Labrune, au « Parisien ». « À force de prendre tout le monde pour des cons, quand vous traversez un passage difficile, vous n’avez plus grand monde à vos côtés » Dans « L’Équipe » en mars 2012. « Il faut arrêter de mettre des présidents fantoches. […] Labrune, c’est un type adorable. […] Mais auprès des joueurs… » En mai 2004, dans « LÉquipe » alors que Pape Diouf est devenu président de l’OM. « Quand j’étais président de l’OM, Pape Diouf était journaliste militant, non, c’était plutôt un militant qui écrivait. Il était très à gauche, il dénonçait le blé. Maintenant, il est sapé chez Armani avec ses pochettes à 300 balles ! » « Pape Diouf est peut-être encore de gauche, mais maintenant il est riche ! » En mars 2004, dans l’émission Faubourg Saint-Honoré. « Bouchet, il prend 100 000 euros par mois alors qu’il ne sait rien et qu’il est en train de mener l’OM dans le mur » Octobre 2010 dans « L’Équipe », en parlant de Patrick Le Lay, le président de Rennes de l’époque, et Jean-Claude Dassier, celui de l’OM. « Ils connaissent le foot autant l’un que l’autre. C’est-à-dire pas beaucoup » Sur les finales de Coupes d’Europe En 1993, après la victoire sur l’AC Milan. « J’ai lu qu’on était un orchestre de bal musette, et qu’on allait rencontrer un orchestre symphonique de la Scala de Milan. Bien finalement, à l’accordéon, on se démerde pas mal » En mai 2004, dans « L’Équipe ». « En présentant l’évènement comme un truc tellement exceptionnel, avec un stage, puis en nous enfermant dans notre hôtel. C’était devenu surdimensionné pour les joueurs. » « J’ai fait une connerie à Bari, et c’est donc moi qui ai fait perdre la finale » Sur l’équipe de France En 2010, à France Info, au sujet des joueurs de l’équipe de France, éliminée au premier tour du Mondial. « Ils ont pété les plombs tous complètement, de quoi ils (les hommes politiques) se mêlent ? Non mais l’Assemblée nationale qui fait une commission d’enquête : on est tombé sur la tête. » « Les joueurs méritaient plus un coup de pied dans le cul qu’une convocation à l’Assemblée nationale » Sur le foot français En mars 2010 à « La Provence ». « Je lui ai dit à plusieurs reprises de ne pas vendre ses meilleurs joueurs pendant deux saisons consécutives. Il ne m’a pas écouté. » « Jean-Michel Aulas a un seul défait : ne pas avoir suivi mes conseils » Mars 2017, dans « L’Équipe », au sujet du directeur football du PSG. « Kluivert ? Il faut arrêter. Il vous fait rêve ? Pas moi. Kluivert, il ne m’a rien fait » En juillet 1989, dans « La Voix du Nord », au sujet des dirigeants de Lille de l’époque, à propos du litige qui oppose le LOSC à l’OM concernant la validité du contrat d’Abedi Pelé. « Quand allez-vous virer ces irresponsables qui se mettent tout le monde à dos ? » En décembre 1993, au sujet d’Alain Afflelou, le président de Bordeaux. « À chaque fois qu’il prend la parole, il dit une connerie. Heureusement qu’il a Courbis… », ajouta-t-il. « Afflelou, à force de rendre les gens fous, il commence à le devenir » En décembre 1993. « Il exerce une pression constante sur la Fédération, les arbitres et la Ligue. Dire que je suis le premier sponsor d’Auxerre… » « Guy Roux est le plus grand faux cul du football français » En mai 1989, au sujet de Guy Roux. « Aujourd’hui, j’en suis certain : c’est un pauvre mec » Décembre 1994, alors qu’il quitte l’OM. « Guy Roux, Suaudeau, Luis Fernandez, c’est des mecs, des mecs du foot, rien à voir avec les momies qu’on voit parfois sur les bancs de touche » Décembre 1994, alors qu’il quitte l’OM. « D’ailleurs, Le Graët leur a joué ensemble un tour amusant », ajouta-t-il. « Quand j’ai vu que les patrons du foot français avaient pour noms Piette, Aulas et Laurent (présidents du Matra Racing, Lyon et Saint-Etienne), il y a eu une cassure forte. Dieu merci, leur candidat était beaucoup moins bête qu’eux » Sur le foot européen En juillet 1999, au sujet du manager-imprésario Lucidio Ribeiro, qui avait critiqué le transfert de Mozer de Benfica à l’OM. « Ce Ribeiro est un chariot » Janvier 1992 « Lorsqu’on prend Gullit, Van Basten et Rijkaard, on a sorti du pognon, on a constitué un trio magique mais on n’a rien inventé » Septembre 1989, alors qu’il est en négociation pour faire venir Maradona. « Même un gros, gros Maradona vaut mieux qu’un petit joueur » Sur le cyclisme 17 mars 1992 « Si le cyclisme français va mal depuis trois, quatre ans, c’est parce que Jean-François (Bernard) s’est loupé »

L’Equipe.fr

 

 

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